Me voici revenu
d'un hôpital lointain,
il me semble que meurt
tout doucement mon être..
Je revois ce clavier
j'écris ces quelques mots
comme on parle à la mer
qui ne bat que ses flots..
J'imagine un soleil
qui réchauffe mes os
et mes doigts ne sont plus
que souvenirs anciens..
Dites-moi Professeur
serai-je mieux là-bas
il est dur maintenant
de vous tenir la main..
Si pour passer le gué
il faut tant de courage
j'avoue très humblement
que je n'en aurai pas..
Adieu mes compagnons
campagne et grillons
feuillages et moutons
mon ciel et mes chansons..
Une seule espérance
sourire d'une chance
si le fer de la lance
me rate et me dispense..
Allez dormons mon beau
nul besoin d'assistance
tu as toujours clamé
l'honneur et l'innocence.
goldenwise>> le 16 décembre 2006 à 4h40