J’ai le goût du bonheur aujourd’hui
Sans inquiétude pour celui d’autrui;
Nul besoin qu’il me vienne d’un ailleurs
Porteur de petites joies vagabondes.
Un fou rire comme au temps de ma jeunesse
Surgit sans raison et nul partage.
On me prendrait pour la folle du village
À moins qu’on me juge en état d’ivresse.
Seule, sereine, ma joie n’est que pour moi.
Pourtant, j’emmagasine une réserve de sourires
Que j’offrirai pour soutenir parents et amis.
On ne peut que transmettre un flamme vivante.
29 septembre 2005